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Instruments et machines à calculer

Instruments de calculs:

Contrairement à une machine à calculer, un instrument de calculs demande la participation de l'opérateur lors des opérations, en particulier au moment du passage des retenues. Ce sont des appareils qui facilitent les calculs. Je classe dans cette catégorie les règles à calculs qui donnent des résultats dont la précision, pour un instrument donné, dépend de l'habileté avec laquelle l'opérateur manipule l'instrument et est capable d'évaluer le résultat de l'opération.

Instruments donnant des résultats approchés:

cylindre Loga

Ce sont les instruments pour lesquels l'opérateur doit déterminer le résultat de l'opération sur une graduation par lecture d'un nombre en face d'un repère. Les plus connus de ces instruments sont les règles à calculer que l'on trouve sous différentes formes (linéaires, circulaires, cylindriques, ...).

Instruments donnant des résultats exacts:

additionneuse Addimax

Les instruments de calculs donnant des résultats exacts aident l'opérateur à accomplir des opérations telles que l'addition, la soustraction, la multiplication et la division (pour ne parler que des quatre opérations fondamentales). Cependant, l'utilisateur doit intervenir au cours du calcul, lors du passage des retenues, pour que le résultat de l'opération soit correct. On classe dans cette catégorie: les bouliers, les réglettes à calculer (bâtons de Neper, réglettes de Genaille et de Lucas, ...) ainsi que les instruments à crosses de Troncet.

Machines à calculer:

Multator

Une machine à calculer désigne un appareil qui ne demande aucune intervention de la part de l'utilisateur en ce qui concerne le passage des retenues.

L'opérateur introduit les nombres sur lesquels il veut faire le calcul et actionne le mécanisme de manière adéquate pour effectuer l'opération souhaitée.

Le mode de fonctionnement d'une machine dépend des caractéristique des reporteurs: si les reporteurs sont réversibles une soustraction s'effectue par inversion du sens de rotation de l'arbre moteur alors que dans le cas de reporteurs non réversibles, il faut utiliser la méthode des compléments à 9 ou, comme dans le cas de la Pascaline, utiliser une double graduation des roues du totalisateur (l'une dans le sens croissant, l'autre dans le sens décroissant).

Les machines à calculer les moins perfectionnées demandent toutefois une attention de la part de la personne qui les utilise pour effectuer le nombre exact de cycles (nombre de tours de l'arbre moteur) et pour le décalage du chariot totalisateur. Ce travail est facilité par la présence d'un compteur qui indique en permanence le nombre de cycles effectués pour les différentes positions du chariot.

L'entraînement de l'arbre moteur est soit électrique, soit manuel.

Les machines les plus sophistiquées prennent en charge la totalité du travail ne demandant (après introduction de l'opérateur et de l'opérande) à la personne qui les utilise, que la frappe de la touche correspondant à l'opération à exécuter.