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Les caractéristiques d'une machine à calculer

Signes particuliers

Une machine à calculer comporte un dispositif d'inscription destiné à enregistrer dans la machine les nombres intervenant dans les calculs, un (ou plusieurs) totalisateur composé de roues chiffrées correspondant aux différents ordres décimaux et en général un compteur permettant de connaître le nombre de cycles effectués par la machine au cours d'une opération. Un cycle correspond à un tour complet de l'arbre principal (un tour de manivelle dans les machines à main).

Au totalisateur, le passage des retenues s'effectue automatiquement au cours des opérations. Le mécanisme des retenues a pour fonction d'incrémenter d'une unité le chiffre situé à la gauche d'une roue chiffrée passant du 9 au 0.

Dans la majorité des cas, le compteur est également muni d'un système de report automatique.

Le mode de fonctionnement d'une machine dépend des caractéristique des reporteurs: si les reporteurs sont réversibles une soustraction s'effectue par inversion du sens de rotation de l'arbre moteur alors que dans le cas de reporteurs non réversibles, il faut utiliser la méthode des compléments à 9 ou, comme dans le cas de la Pascaline, utiliser une double graduation des roues du totalisateur (l'une dans le sens croissant, l'autre dans le sens décroissant).

Exemple de compteur ne possédant pas de système de report des retenues. Des graduations de couleurs différentes, en sens inverse l'une de l'autre, sont portées sur les roues chiffrées.

Dix cycles additifs font successivement apparaitre dans les lucarnes les chiffres blancs dans le sens croissant de "0" à "9" et les chiffres rouges dans le sens décroissant de "9" à "0". La graduation blanche donne le nombre de tours effectués en addition, la graduation rouge indique le nombre de cycles soustractifs.

L'opérateur doit tenir compte de l'absence du report des retenues pour un nombre de cycles supérieur à 10.