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Les dispositifs additionnels (de confort)

L'afficheur

Une sécurité appréciable est apportée aux calculs si l'inscripteur est associé à un afficheur qui permet de vérifier par lecture sur des roues chiffrées que l'on a bien inscrit le nombre correct avant d'effectuer le calcul (ou après l'opération si cet afficheur n'a pas été remis à zéro). Dans certaines machines à clavier complet, la vérification peut s'effectuer en l'absence d'afficheur lorsque les touches restent enfoncées.

Machine à calculer n'ayant pas d'afficheur

Inscripteur à roues d'Odhner sans affichage

La photographie ci-dessus montre une machine à calculer n'ayant pas de dispositif d'affichage de l'inscripteur. Le nombre inscrit peut cependant être vérifié en observant la position des leviers de l'inscripteur. Les leviers n'étant pas en ligne droite lorsque les chiffres du nombre sont différents les uns des autres, la lecture est plus pénible que dans le cas où la calculatrice est équipée d'un afficheur.

Machine à calculer avec afficheur

Inscripteur à roues d'Odhner avec affichage

La remise à zéro automatique de l'inscripteur

Les machines à clavier sont en général pourvues d'une touche (ou d'un levier) pouvant se mettre en position +/- ou en position x/÷. La première de ces positions corespondant aux modes additif et soustractif libére les touches du clavier à chaque tour de manivelle, ce qui n'est pas le cas pour l'autre position. Il est possible de trouver ce dispositif sur des calculatrices à roues d'Odhner. Par exemple, la Dactyle, une des premières machines à roues d'Odhner construite en France, est sur certains modèles dotée d'un dispositif permettant de ramener les leviers de l'inscripteur à zéro à chaque tour de manivelle.

Levier de remise automatique à zéro de l'afficheur sur une calculatrice Dactyle

levier addition multiplication d'une Dactyle

Le timbre de dépassement de capacité

La division se fait par soustractions successives, soit par exemple à calculer le rapport 21/7, autrement dit combien de fois 7 dans 21.

On commence par inscrire le dividende 21 au totalisateur (généralement dans la partie la plus à gauche possible), puis on remet le compteur à zéro.

Le diviseur 7 est alors posé à l'inscripteur à l'aplomb du chiffre des unités du dividende et soustrait autant de fois que faire se peut du contenu du totalisateur. Le résultat de l'opération se lit sur le compteur qui indique le nombre de cycles effectué (nombre de soustractions). Il faut donc que l'opérateur s'assure avant chaque cycle soustractif que le contenu du totalisateur est supérieur ou égal au diviseur 7.

Dans le cas où une soustraction de trop est effectuée, le totalisateur renferme alors un nombre négatif écrit sous sa forme complémentaire commençant par un ou plusieurs 9. Il faut annuler la dernière soustraction par un cycle additif correctif(la sonnette se déclenche.

Pour éviter à l'opérateur d'avoir à surveiller le contenu du totalisateur, la plupart des machines à calculer ont un timbre qui avertit par une sonnerie qu'une soustraction en trop a été faite. Lorsque cette sonnerie se fait entendre, l'utilisateur fait un cycle "correctif" en addition.

sonnette d'une Dactyle