La roue d'Odhner

Sur la plupart des calculatrices à roues d'Odhner, le capot qui habille la machine est de forme cylindrique et est munie de fentes le long desquelles sont portés les chiffres de 0 à 9. Les curseurs de pose qui coulissent dans ces fentes sont en fait les protubérances du disque mobile qui fait sortir en périphérie de la roue un nombre de dents égal au chiffre en face duquel il est positionné. L'animation montre le mouvement des dents en fonction de la position du curseur de pose.

Lorsqu'un cycle de calcul est effectué (un tour de manivelle sur les calculatrices manuelles), les roues d'Odhner font un tour complet et font donc progresser les engrenages des roues du totalisateur d'autant de positions qu'il y a de dents de sorties en périphérie.

Les leviers d'inscription étant solidaires des roues, ils se mettent en mouvement avec elles. Les calculatrices les plus simples ne permettent donc pas de lire au cours du calcul le nombre sur lequel une opération est effectuée. Pour palier à cet inconvénient, un afficheur placé généralement au dessus des leviers de pose donne une lecture facile du nombre inscrit. Cet afficheur n'est en prise avec l'inscripteur que lorsque les roues sont immobiles. Il se débraye automatiquement lors des calculs autorisant ainsi la lecture lorsque les roues d'Odhner sont en mouvement.

Certaines machines, tout en conservant le système d'inscription de leviers coulissants dans des rainures arrondies, sont équipées d'un dispositif mécanique qui désolidarise les leviers de la rotations des roues. La vérification des nombres inscrits est alors possible en cours de calcul. La lecture est toutefois moins facile que sur un afficheur car les chiffres qui composent le nombre ne sont pas alignés sur une droite.

Des machines "récentes" ont été équipées d'un clavier, leur aspect visuel ne permet pas de savoir qu'elles fonctionnent avec des roues d'Odhner.